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2007, un tremplin pour le théâtre algérien ?
2007, un tremplin pour le théâtre algérien ?

Par Hassan Gherab. Jeudi 15 février 2007

Avec 2007 sont venus ce qui semble être les temps bénis du théâtre algérien. L’hypothétique est de mise. Car, le 4ème art ne doit le plus gros de cette embellie qu’à la conjoncture qui a pour nom Alger, capitale de la culture arabe 2007 et pour laquelle est prévue la production d’une quarantaine de pièces théâtrales, grâce à un budget conséquent, mais tout aussi conjoncturel. Cette manne providentielle a déjà produit ses premiers effets. Des compagnies théâtrales qui végétaient depuis des lustres se sont vues dotées de fonds pour produire une pièce dans le cadre des Semaines culturelles des wilayas. Des troupes qui se morfondaient dans leur théâtre se sont vues programmées pour des tournées nationales subventionnées par le ministère de la Culture. Le ministère ira plus loin en instaurant les entrées gratuites pour que ces tournées atteignent leur objectif, qui est de donner au théâtre toutes ses chances de se diffuser largement et de conquérir un nouveau public.
Dans sa lancée, le ministère de la Culture se penche sur le statut des théâtres régionaux. Un décret, promulgué le 16 janvier 2007, attribue à ces théâtres le statut d’Etablissement public à caractère industriel et commercial (EPIC) doté de l’autonomie financière et d’un fonds initial et les charge notamment de créer un nombre minimum d’œuvres théâtrales d’auteurs algériens et étrangers appartenant au théâtre universel classique et moderne, de susciter les vocations et d’encourager l’art dramatique algérien, d’assurer aux œuvres artistiques créées une large diffusion, d’accueillir les troupes théâtrales étrangères et de développer des échanges avec les institutions, organisations et établissements sur les questions liées au 4ème art.
Ce décret a tout de la promesse d’une nouvelle ère pour le théâtre algérien. Mais pour prometteur qu’il soit, le texte de loi n’en est pas moins un écrit qui ne fera ses preuves qu’une fois confronté aux écueils du terrain qu’il devra aplanir pour permettre au théâtre d’asseoir durablement et solidement sa scène sur tout le territoire et son ancrage au sein de la société.
Quand passera le printemps théâtral apporté par l’année 2007, quand les conventions deviendront caduques, viendra alors le temps de la véritable entreprise et du travail à long terme rondement mené pour inscrire le théâtre dans la pérennité, avec une production quantitativement et qualitativement appréciable. Le fonds initial des théâtres régionaux devra les libérer de toute contrainte financière, dans un premier temps du moins, qui les obligera à revoir à la baisse leurs prétentions, d’autres théâtres, régionaux et de quartier, devront venir renforcer le maillage, des aides publiques devront être accordées aux coopératives indépendantes pour les soutenir et les accompagner le temps qu’il faudra pour convaincre les opérateurs économiques, qui ne peuvent se suffire de mesures incitatives édictées par la loi de finances, de prendre le relais. Il faut que les planches deviennent assez solides pour servir de tremplin au 4ème art et à tisseur.

H. G.

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