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L’art de l’événementiel
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L’art de l’événementiel
La Tribune (07/12/2006)
Par Abdou B.

Par la force des choses, par sa durée et la somme des pays concernés, l’Année arabe en 2007 constitue l’événement par la succession et l’addition de toutes les manifestations envisageables pour un pareil rassemblement. On peut dire, si les attentes sont comblées, qu’il va s’agir d’un exercice qui rend visible la mondialisation de la culture à l’échelle de vingt-deux pays. Ce qui n’est pas peu dire. A ces attentes, il faut assurément ajouter un ingrédient qui compte. Les publics arabes ne connaissent pas, hormis les feuilletons dominants et les cassettes musicales de piètre qualité, les productions culturelles du Monde arabe et son niveau qualitatif. L’enfermement sur soi d’hybrides nationalismes, les divergences politiques, l’absence parfois totale de créations artistiques dans certains pays font que les peuples arabes et leurs créateurs ne se connaissent pas. Et 2007 peut être une opportunité, s’il y a un leader entreprenant, de lever un maximum de tabous et d’obstacles.
Bien entendu, de pareilles concentrations d’artistes, de productions, de troupes et de créateursse conçoivent, se financent, se planifient bien à l’avance avec un programme qui anticipe, modulable dans tous les sens dans les moindres détails. Il s’agit en fait de faire la démonstration que l’Algérie, celle du Festival panafricain, est capable d’imaginer, de manager, de faire rêver les nationaux et les étrangers. Comment singulariser, mettre en valeur et donner à voir une grandiose rencontre dans son ensemble et chacune de ses composantes ? C’est partout dans le monde l’angoisse première des organisateurs, surtout dans les pays centralisés, où l’administration fait la pluie, le beau temps et les dysfonctionnements qui parasitent les meilleures volontés.
Dans des environnements structurés, là où les secteurs privé et public savent exactement leur vocation, leur champ d’intervention et leurs compétences dans des domaines précis, les choses s’imbriquent et fonctionnent dans une synergie qui tend à la fourniture de prestations de qualité, validées par un appel d’offres, des conventions établies sur durée selon les spécialités des prestataires. L’objectif étant de concevoir, de sous-traiter ou pas afin de livrer clés en main le travail demandé.
L’Année arabe à Alger va nécessairement s’ouvrir par un produit qui devra marquer les esprits et signifier ce que va être toute l’année 2007 en fonction d’un cahier des charges fignolé par des experts dans plusieurs disciplines pour lui donner la physionomie visuelle, auditive, médiatique, etc.
C’est l’événement dans et avant l’année en question. Il y a, bien entendu, ici et ailleurs, des entreprises dont la fonction première est de valoriser une manifestation, de «mettre en bouche» les publics à qui l’Année est destinée.
Les entreprises qui travaillent sur ce que les publicités désignent par «l’événementiel» qui articule le people, l’informatif, le spectacle et la mise en exergue d’aspects choisis à l’avance existent probablement en Algérie, connectées à des sous-traitants rôdés dans ce travail particulier. Il suffit d’attendre l’ouverture de l’Année arabe pour savoir, étant donné le défi et les enjeux, si en 2006 le pays possède des compétences en la matière. Et prions que l’Administration ne s’essaie pas à faire de l’art ou de la communication.
A. B.
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