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4e art
Agir en terme d’investissement

Par : Yacine Idjer. Info Soir. 25/01/2011

Interrogation n Qu’est-ce qui fait défaut à la pratique théâtrale, sans cesse problématique ?

Une question sur laquelle professionnels, amateurs, universitaires ou chercheurs continuent de se pencher et tentent d’y répondre.
Mais c’est d’abord sur le postulat théâtre-public qu’il faut s’attarder et autour duquel des voies de réflexion doivent être tracées. Autrement dit, il faut penser le théâtre – à l’instar des autres formes d’expression artistique – comme un projet culturel au sens propre du terme et dont le porteur doit se mettre en étroite relation avec le public, c’est-à-dire il faut qu’il y ait un marché sur le principe de l’offre et de la demande.
Il faut prospecter, agir sur les besoins du public, répondre à ses attentes, anticiper sur ses aspirations. Pour ce faire, il faut procéder suivant les mêmes principes que ceux utilisés dans le management ou le marketing au sens entrepreneurial du terme.
A ce propos, Mohamed Bahloul, économiste, qui estime que la culture est une entreprise économique, insiste sur le fait que certains métiers inhérents au corps de la culture, comme celui de l’agent culturel ou artistique sont indispensables. Car leur travail consiste, entre autres, à rapprocher les opérateurs économiques et les entreprises culturelles.Pour Mohamed Bahloul «la culture est un projet de plus en plus lié aux fonctionnalités urbanistiques», c’est-à-dire que l’échec d’une action culturelle peut être causé par exemple par l’absence d’un espace où les véhicules peuvent stationner (parking), un manque de salles de spectacles, une indisponibilité des transports, une insécurité la nuit, puisque les représentations se font en soirée…, si tout cela n’existe pas le public découragé ne se déplacera pas et donc ne contribuera pas au succès de l’action culturelle. Notre interlocuteur soutient, en outre, que la déconnexion entre les espaces culturels et le développement économique de la ville a grandement contribué à la désertion du public dans certaines salles : théâtre, cinéma, concerts…
Cela revient à dire que le théâtre – comme les autres domaines de l’art et de la culture – ne peut plus être considéré comme une simple activité artistique que l’on programme occasionnellement ou avec laquelle on ponctue un moment, on comble un vide.
Le théâtre au même titre que le reste la culture en général, doit être pensé comme un investissement, un développement durable et rentable ; c’est une économie de marché ; l’exercice culturel ou artistique doit être fructifié et mené méthodologiquement.
L’on peut constater également l’absence de communication, ce qui nuit à la promotion du produit théâtral ou culturel.
Dans le cas du théâtre, si le produit en question est valable, la communication et surtout le travail de promotion accompli en amont contribueront grandement au succès de la pièce. Il se trouve que chez-nous la communication fait défaut : rares sont les événements culturels et artistiques qui sont médiatisés, la plupart des activités ne sont pas portées à la connaissance du public, notamment par la télévision qui, elle, doit jouer un rôle promotionnel important, assurant le succès et la pérennité du produit en question.
En outre, le soutien et l’accompagnement des partenaires et opérateurs culturels sont nécessaires dans le financement et en conséquence dans l’accomplissement du projet.

Y.I

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