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Du 14 au 21 mai
Par : Yacine Idjer. Infosoir. 10/05/2009
Dima Jazz sera, pour la septième année consécutive, au rendez-vous dans la ville des Ponts suspendus. Des noms de la scène internationale y sont attendus.
Le public constantinois pourra apprécier le «Mardi Brassa Band» (France) qui ouvrira le bal, le «Tony Allen Band» (France-Nigeria), «Jean-Jacques Elangué & Los Africanos» (Cameroun-France), «Trilok Gurtu» (Inde), «Metropolitain Quartet» et «Octurn» (Belgique), «Di Piazza Trio» (Italie-France-Brésil), «Cumbia Ya !» (Argentine-Colombie-France) et «Bernard Allison» (USA) en clôture.
Le festival qui s’attache à mettre en valeur les groupes de jazz algériens, dont beaucoup sont d’ailleurs nés de la dynamique que Dima Jazz a imprimée à ce genre musical sur la scène nationale, comporte également, à l’affiche de cette 7e édition, les groupes «Mustapha MB» (Algérie-France), «Sinouj» (Constantine) et «Aminoss» (Alger).
Cette présente édition verra donc la participation de 13 groupes de musiciens, dont 3 algériens, tandis que les autres représentent des pays de divers continents, à l’instar de l’Allemagne, de la France, des Etats-Unis ou encore de la Colombie ou de l’Argentine qui, soulignons-le, seront présents en force. Pour cette édition de 2009 qui coïncide avec le 10e anniversaire de l’association musicale Limma, initiatrice et organisatrice de la manifestation, les concerts de Dima Jazz auront lieu au Théâtre régional de Constantine. Un écran géant sera déployé à l’extérieur du théâtre pour permettre une grande audience, à ceux notamment qui ne pourront pas accéder à la salle.
Il est à noter qu’en marge des soirées, des masters class seront initiés tout au long de la tenue du festival. Ils seront animés par les musiciens participant au conservatoire de Constantine. Tout comme il est à noter qu’une exposition retraçant les éditions précédentes sera organisée. Dima Jazz est un rendez-vous musical annuel. Tout commence en 2003, par une timide initiative, avec une participation modeste. Puis, d’année en année, et au fil des éditions, Dima Jazz, qui était juste un événement musical s’étalant sur quelques jours, un rendez-vous rassemblant les jeunes amateurs du jazz, prend de l’envergure et dans l’organisation et dans le contenu, d’où d’ailleurs son institutionnalisation en 2007 par le ministère de la Culture.
Aujourd’hui, et au bout de plusieurs expériences, Dima Jazz nourrit le souci d’offrir au public des prestations musicales de qualité et des performances de grosses pointures de la musique jazz de la scène internationale.
l Outre la dimension festive du festival, à savoir les concerts, Dima JAzz se veut également pédagogique en organisant, d’ailleurs, des ateliers de formation – des masters class. L’association du festif au didactique témoigne de ce souci et cette volonté de s’inscrire dans un professionnalisme certain, et du coup dans la durée. Ce professionnalisme que s’emploient les organisateurs à acquérir au cours de leurs expériences est manifestement motivé par ce désir de faire de Dima JAzz un rendez-vous international, concurrençant ainsi avec les festivals de Tabarka (Tunisie) qui, lui, revêt une notoriété mondiale. L’autre objectif avoué de Dima Jazz consiste à faire de Constantine, la ville du Vieux Rocher, une plate-forme des rencontres musicales, un rendez-vous avec les noms du jazz de la scène internationale. Dima JAzz cherche aussi à renforcer le dialogue et à revendiquer l’universalité, et cela à travers les rencontres des styles et le mélange des genres. Ainsi, et comme chaque année, Dima Jazz privilégie des expériences de fusion dont le public aura une idée lors de ce festival à travers la présentation de l’album du groupe «Coudiat Aty», un cocktail entre la musique du groupe constantinois de Jazz Sinouj et le chanteur du malouf Salim Fergani.
Y. I.
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