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Festivals culturels dans la wilaya de Tizi Ouzou
Pour assurer l’animation et les échanges culturels

Par : Malik Boumati. La Tribune (16/07/2008)

à l’instar de plusieurs wilayas du pays, Tizi Ouzou accueille annuellement des festivals culturels de toute nature pour animer un tant soit peu la scène culturelle locale, souvent parasitée par des activités médiocres, dont la seule mission est d’occuper de l’espace. Des festivals institutionnalisés et d’autres non se tiennent dans la capitale du Djurdjura où sont organisées également d’autres manifestations culturelles comme les concours à l’initiative d’associations et d’organisations. Le festival le plus en vue reste le festival arabo-africain des danses folkloriques dont la troisième édition, prévue dimanche prochain, a été reportée pour le mois de novembre 2008. Il réunit des troupes de pays arabes, du continent africain et de plusieurs wilayas. Ce festival était censé remplacer le fameux festival international, devenu national pour cause de terrorisme, et faisait le bonheur de la population de Tizi Ouzou, attirant, en soirée, des milliers de familles au stade du 1er Novembre. Ce festival ayant été offert à la ville de Sidi Bel Abbès, le ministère de la Culture a institué un nouveau festival pour la wilaya de Tizi Ouzou, consacré aux danses folkloriques arabes et africaines dont la première édition a eu lieu, en janvier 2007, et la seconde en juillet de la même année.
Instituée par l’arrêté du 13 juillet 2005 de la ministre de la Culture, en application du décret exécutif N° 03-297 du 10/09/2003 fixant les conditions et modalités d’organisation des festivals culturels, cette manifestation est loin d’égaler l’ancien festival en termes d’affluence, surtout que les activités se déroulent dans des salles fermées comme celle de la maison de la culture Mouloud Mammeri et le théâtre Kateb Yacine. Ces deux salles ne disposent pas d’assez d’espace pour accueillir un nombre important de citoyens. Il reste, cependant, intéressant dans la mesure où il «vise à mettre en relation les peuples et leur donner un espace d’échange et de dialogue interculturel», lit-on sur le site officiel du festival.
D’un autre côté, le même ministère a institué, en avril dernier, un nouveau festival dénommé officiellement «Festival culturel local des arts et cultures populaires» qui doit se tenir, annuellement, dans toutes les wilayas. En fait, il s’agit d’un festival «bizarre» qui rassemble tous les échanges culturels qui existent déjà entre les wilayas. «C’est une dynamique d’échanges culturels lancée il y a quelques années qui prend aujourd’hui la dénomination de festival», affirme un animateur de la maison de la culture. Ce dernier ne manquera pas de préciser que ces manifestations permettent aux citoyens de découvrir les différentes culture populaires. Pour 2008, Tizi Ouzou est concernée par des échanges avec cinq autres wilayas : Aïn Témouchent, Ghardaïa, Illizi, Tlemcen et Oum El Bouaghi. Jusqu’à aujourd’hui, les arts et culture de la wilaya de Tizi Ouzou ont visité Aïn Témouchent tout en accueillant, la semaine dernière, les arts et culture de Ghardaïa. Le public vivra dans quelques jours au rythme des arts et culture d’Illizi. En somme, ces festivals dureront toute l’année et «permettront d’assurer l’animation culturelle dans les localités de la wilaya, au lieu de les circonscrire au niveau du chef-lieu», ajoute encore notre interlocuteur.
D’autres festivals existent dans cette wilaya mais ne sont pas des initiatives du ministère de Khalida Toumi. Il s’agit du festival de poésie d’expression amazighe et du festival du théâtre amazigh organisés régulièrement par des associations culturelles locales. Des manifestations qui n’attirent pas beaucoup de monde, à l’exception des concernés mais qui méritent d’être prises en charge sérieusement pour assurer leur pérennité, le sponsoring culturel n’étant pas encore dans les mœurs de nos opérateurs économiques qui préfèrent les «grandes» manifestations de la capitale pour dépenser de l’argent.

M. B.
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