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GALERIE ARTS EN LIBERTÉ
Un triptyque de créativité.

Par : O. HIND. L'Expression. 13/02/2008

Vous êtes conviés, ce jeudi, à faire connaissance avec un monde à part qu’est l’incarcération, avec cette originale exposition intitulée, à juste titre, «Interpellation», de Kheireddine Hassaïne...

Cela fait deux ans que la galerie Arts en liberté égaye le paysage plastique et culturel algérien, à force de persévérance et d’acharnement. Il a été difficile en effet, pour ces amoureux de l’art d’occuper la place qui, pourtant, n’est pas si envahie...
Une gageure et un vrai défi du combattant, tel est le métier de galeriste en Algérie tant les lois le régissant restent aléatoires et en deçà des normes internationales. Qu’à cela ne tienne, Wahiba et Chawki Adjali font feu de tout bois et décident de résister à toutes les tempêtes et faire face aux obstacles.
Pas droit à l’erreur. Pas question de baisser les bras mais se réclamer du professionnalise et de la qualité artistique avant tout. Année après année, cette galerie d’art continue à faire le bonheur de beaucoup de gens et gagne ainsi ses lettres de noblesse. Cette année encore, les gérants de cette galerie/librairie vous invite à du nouveau dans son programme.
L’année 2008 se veut ainsi, selon Arts en liberté, triptyque. Soit trois thèmes, trois inclinaisons, qui résumeraient bien l’état d’esprit de cette galerie d’art pas comme les autres. «Cette année, nous invitons l’autre, celui que nous ne connaissons pas. Nous souhaitons approcher ce qui se fait ailleurs, de l’autre côté d’une frontière physique, en invitant des artistes étrangers à exposer dans notre espace.»
Cela a commencé, en effet, avec cette belle exposition de 15 artistes péruviens dont les oeuvres, nous dit-on, ont été accrochées sur les cimaises de la galerie, du 6 décembre 2007 au 15 janvier 2008. Cela se poursuivra avec Giovani Fontana et Pinga et Pignotti, artistes italiens, en mars de cette année, autour de La poesia visiva.
Un autre regard, cette fois-ci, sera porté sur «l’autre» et notamment sur des artistes algériens installés sur d’autres rives qui viendront renouer avec leur public d’origine en présentant le cheminement de leur création qui s’est enrichie après leur départ d’Algérie, de nouvelles expériences, de nouvelles perceptions. Akila Mouhoubi, artiste peintre vivant à Marseille, expose à la galerie depuis le 17 janvier.
Elle est la première invitée dans ce cadre. Pour finir, le regard de l’autre sera sollicité en montrant, hors de nos frontières, les oeuvres de nos artistes. Une manière singulière de faire voyager notre art et le faire confronter à d’autres regards, d’autres sensibilités et démarches plastiques. Un avant-goût, nous apprend-on, a déjà été donné avec une exposition de 12 artistes algériens à Berlin, en juillet 2007.
La seconde exposition se fera, pour information, en juin 2008, en Italie avec 3 artistes algériens. Enfin, «apprendre à voir un regard autre. Celui qui permet d’aller vers l’Autre, vers l’inconnu que nous frôlons sans le voir. Cet ailleurs qui fait partie de notre société ou de notre quotidien, sans que nous nous y arrêtions vraiment».
Ceci, pour annoncer cette nouvelle dynamique d’approche qui consiste à nous concilier plus avec nous-mêmes pour une meilleure connaissance de l’autre. Aussi, le 24 janvier dernier, a été inaugurée une manifestation-conférence-exposition de photographies, animée par Saïd Bouterfa sur l’histoire du Ahellil, déclaré patrimoine de l’humanité par l’Unesco, et dont nous connaissons parfois mal les racines, les origines et son long parcours à travers l’histoire. Aussi, nous apprend-on, le 14 février, soit demain, la galerie Arts en liberté abritera une exposition des plus singulières qui soit. Il s’agit «d’un univers proche mais qui nous est totalement étranger. Un espace auquel nous sommes fermés. Un monde terrible.» Bref, c’est la prison. 20 nuits carcérales déroulées sous l’intitulé de «Interpellation».
Et de nous préciser: «Tout au long de l’année, nous voulons nous donner le temps de voir et d’écouter avec l’attention de l’esprit ouvert, ce qui ne nous est pas familier. Le découvrir, le sentir, le connaître, le re-connaître.» Bref, une exposition à ne pas rater et un monde à part à découvrir absolument.

O. HIND
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