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4ème édition du Festival international de Tin Hinan à Tamanrasset
Œuvrer pour la préservation de l’héritage culturel des Touareg.

Par : Sihem Ammour. La Tribune. 13/02/2008

L’association «les Amis de l’Ahaggar» est à pied d’œuvre pour boucler les derniers préparatifs du festival qui risque cependant d’être reporté si les sponsors continuent de faire la sourde oreille aux sollicitations des organisateurs
Mercredi 13 février 2008

La célébration du Festival international de Tin Hinan débutera le 24 février prochain et verra la participation de seize pays, selon le responsable de l’organisation de la manifestation, Abdelkader Benmasssaoud, de l’association des Amis de l’Ahhagar. Mettant en exergue le problème du manque de moyens financiers, sachant que l’année dernière le budget était estimé à 2,7 millions de dinars, ce responsable dira que, cette année, avec un plus grand nombre de participants, le festival risque d’être reporté à une date ultérieure si les sponsors continuent de faire la sourde oreille aux sollicitations des organisateurs. En ce moment même, le président de l’association, Samadat Cheick, est à Alger en quête de partenaires pour contribuer à la réussite de cet événement.
Toutefois, les membres de l’association s’opposent à une institutionnalisation du festival, pour le moment, car il perdrait une grande partie de toute la symbolique que revêt la célébration de Tin Hinan, considérée comme la mère spirituelle de toutes les tribus touareg et pour laquelle l’association s’est battue durant de longues années afin de préserver et de perpétuer ce patrimoine. En revanche, ils sont pour une relation de partenariat avec le ministère de la Culture dans un esprit de partage et d’authenticité. A propos des pays qui participeront cette année, M. Benmessaoud a expliqué que les participants à cette édition sont plus nombreux que l’année dernière où ils n’étaient que dix. Ainsi, 2008 verra la participation de pays arabes (Egypte, Tunisie, Maroc, Arabie saoudite, Libye, Emirats arabes unis, Jordanie…) et européens (France, Allemagne, Italie, Suisse…). Abdelkader Benmasssaoud a confié également qu’il «importait pour nous que ces pays expriment leur volonté de participer à ce genre de manifestation, car ils possèdent des manuscrits sur la vie et l’œuvre de la reine Tin Hinan qui n’existent pas en Algérie. Ce partage de connaissances permettra de préserver et de perpétuer l’héritage de Tin Hinan qui est un élément majeur du patrimoine targui».
Le coup d’envoi de la manifestation sera donné lors de l’ouverture officielle qui sera organisée au village africain de Tamanrasset. L’organisateur du festival a annoncé qu’une surprise attend les participants lors du coup d’envoi de la manifestation avec la présence d’une grande personnalité algérienne.
Lors de cette première journée de cet événement, plusieurs manifestations sont au programme, dont des expositions d’artisanat et des conférences animée par des spécialistes et des archéologues autour de la thématique du patrimoine targui et de l’histoire de Tin Hinan dans la région. Il est également prévu des danses folkloriques animées par des pays africains, à l’instar du Mali, du Niger, de la Côte d’Ivoire et du Ghana qui partagent et perpétuent l’héritage de la culture des hommes bleus.
Le 24 février, les participants du festival se dirigeront vers le site où se trouve le tombeau de la reine Tin Hinan à Abbalessa, à 90 km au nord-est de Tamanrasset, pour une journée d’étude entièrement consacrée à celle qui est considérée comme l’ancêtre des Amazighs du Grand Sud. Puis, le lendemain, et durant toute une semaine, seront organisées des festivités culturelles avec au menu : chants, danses et jeux traditionnels tels que siga, akrate, lamssakine.
Un héritage transmis de génération en génération, où, lors des veillées sous le ciel étoilé de l’Ahaggar, la reine Tin Hinan, appelée «notre mère à tous» par les Touareg, est présentée dans les chants comme «une femme irrésistiblement belle, grande, au visage sans défauts, au teint clair, aux yeux immenses et ardents, au nez fin, l’ensemble évoquant à la fois beauté et autorité».

S. A.
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