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Fondation Déserts du Monde / Exposition
Une explosion d’images et de couleurs.
Par : Yacine Idjer. Infosoir (17/01/2008)

Une exposition collective d’artistes peintres se tient, depuis hier, mercredi, au théâtre de verdure.

Initiée par la Fondation Déserts du Monde, l’exposition qui réunit dans un même espace près d’une quinzaine d’artistes peintres de styles, d’imaginaires et de thématiques différents, s’organise comme une vue d’ensemble de la peinture algérienne.
Zaïdi expose des miniatures qui mettent en mouvement des motifs floraux et végétaux. Abdelouaheb Madani met en situation une scène de la Casbah, alors que dans un autre tableau il évoque un personnage, une femme, à l’intérieur d’une maisonnée, qui tisse. Au seuil de la maison, près de la porte, un enfant se met en situation d’observateur.
Boukerche laisse libre cours à son imagination en traçant sur la surface du tableau des représentations calligraphiques. Il ne s’agit pas là de calligraphie suivant un cheminement de représentation traditionnelle, mais un exercice s’inscrivant dans une démarche contemporaine. Ainsi, l’alphabet prend des allures libres et des envolées euphoriques.
Aziza Farès peint dans un style figuratif des paysages : une image idyllique et lyrique de la nature.
Akli Harat inscrit, lui aussi, dans un style figuratif avec une scène de la Casbah peinte avec un détail minutieux, comme il s’investit dans un travail qui nécessite effectivement de la recherche et de l’innovation, donc de l’ouverture d’esprit dans la façon d’exercer l’art. Les scènes rupestres témoignent de cette attitude et liberté créative, puisque celles-ci sont recrées par un imaginaire indépendant.
Du figuratif, mais aussi de l’abstrait avec Tahar Laâchi. Dans un tableau, Boukhatème Farès peint un bouquet de fleurs, alors que dans d’autres il dessine dans des tracés fluides et souples des visages anonymes. Même chose pour Fadila Farès qui, sur le papier, dessine à l’encre, et seulement en traçant des courbes fines et légères, un joli portrait d’homme.
Noureddine Chagran livre à l’observateur sa nouvelle création. Attaché au patrimoine, et notamment à la culture berbère, il reproduit sur chacune de ses peintures des signes berbères. La reproduction n’est sans doute pas intégrale, puisque l’artiste refuse le plagiat, mais le signe est décomposé pour être recrée autrement avec un soupçon d’inspiration individuelle. En fait, l’artiste confère au signe qu’il dépouille de sa matérialité son caractère poétique et plastique.
Autant de couleurs que d’onirisme attirent le regard de chacun. L’observateur prend le temps de regarder le tableau, de l’examiner pour mieux l’apprécier, le comprendre. En fait, les peintures ne sont pas faites pour être comprises, mais pour être ressenties au plus profond de soi.

Y.I.
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