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Hormis les incontournables célébrations des dates historiques
Hormis les incontournables célébrations des dates historiques
La culture absente dans les préoccupations des nouvelles APC

Par : Hassan Gherab. La Tribune (17/01/2008)

Evoqué, le nom de Deauville est tout de suite rattaché au Festival du cinéma américain que la ville française de 4 800 habitants a créé et organise depuis 1975. Ce festival est l’œuvre du maire de la ville.
Il est aujourd’hui un événement de dimension mondiale inscrit sur les carnets de rendez-vous des plus grandes stars et des réalisateurs du cinéma américain et des cinéastes indépendants, dont certains, qu’il a découverts, lui doivent leur renommée. Pour illustration, depuis sa création, le festival a accueilli Clint Eastwood, Robert De Niro, Al Pacino, George Clooney, Harrison Ford, Tom Cruise, Sharon Stone, Michael Douglas, Julia Roberts… Mieux, le festival jouera le rôle de locomotive et d’autres festivals se créeront dans son sillage. Ainsi, la commune organise tous les ans un festival consacré au cinéma asiatique, un festival de jazz, Swing in Deauville, et depuis 2004, un Salon du livre «Livres et Musiques».
Et des exemples de villes dont les maires ont élaboré des politiques culturelles et/ou créé des événements et manifestations qui ont permis à leurs communes de se faire un nom dans le monde de la culture et d’engranger des bénéfices grâce aux visiteurs que drainent les activités artistiques sont légion et il en existe dans de nombreux pays, mais pas en Algérie. Les maires algériens, dans leur écrasante majorité, n’accordent aucun intérêt à la culture, si ce n’est cette culture officielle événementielle qui est faite de dates historiques et de rendez-vous conjoncturels qu’il faut fêter. Créer un événement artistique qui puisse faire connaître leur commune, et peut-être même lui rapporter quelque argent, n’effleure pas leur esprit. Pourtant, se creuser la tête et trouver une idée de salon ou festival qui se dédierait à un art est à la portée de tous. Ça ne nécessite pas de diplômes, mais juste de l’imagination.
Pour l’organisation, la commune peut, si elle n’a pas les moyens, s’appuyer sur l’aide de professionnels et spécialistes. Quant aux finances, il suffirait d’un petit budget pour lancer la machine et, encore une fois, de l’imagination pour intéresser par la suite les sponsors afin de contribuer à la pérennisation de la manifestation, qui, bien encadrée, promue et médiatisée, pourrait s’autofinancer et même dégager des bénéfices. Mais qu’est-ce qui empêcherait n’importe quel maire d’investir et de s’investir dans l’organisation d’un salon du design, de la BD, de la photo…, ou un petit festival qu’il accompagnerait et soutiendrait le temps qu’il puisse voler de ses propres ailes et d’être rentabilisé ? Rien, si ce n’est la paresse mentale, ou pire, l’ignorance, l’incompétence et l’acculturation. La solution ? Une locomotive. Il faut espérer voir un maire se distinguer avec la création d’un événement qui s’imposerait et que ce dernier fasse tache d’huile, que d’autres maires en prennent de la graine. Dès lors, les mentalités changeraient et une nouvelle dynamique pourrait s’enclencher.

H. G.
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