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Festival international de la calligraphie et de l’arabesque aux palais des Raïs
L’art de l’écriture ou l’écriture artistique

Par : Tassadit Lazili. La Tribune (11-12-2007)

Les palais des Raïs (Bastion 23) abritent depuis jeudi dernier le 1er Festival international de la calligraphie. Plusieurs calligraphes algériens et arabes participent avec pas moins de 200 tableaux à cette exposition qui va durer 10 jours. Cette manifestation s’inscrit dans le cadre d’«Alger, capitale de la culture arabe 2007». Les œuvres, exposées dans les patios des trois palais, n’ont fait qu’embellir ces architectures monumentales. Juste à droite de l’entrée, c’est le côté réservé aux calligraphes étrangers (Egyptiens, Tunisiens, Marocains, Turcs et Syriens). En s’en rapprochant un peu plus, on est attiré par l’élégance des caractères, les courbes et déliés des lignes et des traits qui tantôt s’épaississent et tantôt s’affinent, s’allongent et s’étirent, pour donner à l’œuvre cet équilibre qui caractérise la calligraphie. Dans certains tableaux, ce sont des textes coraniques, qu’on peut appeler calligraphies islamiques, ce qui ajoute à l’œuvre l’aspect spirituel et divin. Pour d’autres, ce sont des poèmes ou des proverbes. Les couleurs ont leur place dans la calligraphie, le rouge, le bleu, qu’on trouve assez souvent, le jaune,… toute une palette de couleurs, ce qui donne vie et mouvement aux tableaux. Dans la partie où sont exposées les calligraphies algériennes, l’aspect artistique domine. Sur place, on rencontre Jouambi Abdelhamid, calligraphe diplômé d’Istanbul. Pour lui, la calligraphie, ou l’art de former les caractères d’écriture, est «le moyen d’exprimer sa sensibilité». Et d’ajouter : «L’écriture est inséparable de l’art et elle est le fruit d’un long apprentissage.» Concernant le support, M. Jouambi nous dira que «pour donner l’aspect du vieux papier aux pages, ont les fait passer dans un bain de thé», et d’ajouter que, pour faire une calligraphie, il faut un travail de plusieurs mois. Il faut d’abord préparer les feuilles. La préparation de ce papier qu’on appelle «papier marbré» passe par différentes étapes. Dans une première étape, selon le calligraphe, «il faut étaler sur le papier de l’amidon, une fois par mois pendant six mois», ensuite «récupérer la mousse du blanc d’œuf battu en neige, et l’étaler sur le papier à raison de trois fois tous les deux mois pendant six mois». Après, on fait passer le «muhru», un outil fait de verre, sur le papier pour le rendre lisse, et ce n’est qu’à partir de ce moment que le papier est enfin prêt pour la calligraphie qui est exécutée avec un bout de roseau, le qalam. La touche originale dans les œuvres algériennes est ce mélange de genres. On peut trouver des œuvres où l’artiste allie la calligraphie avec la miniature, dans d’autres la calligraphie devient dessin, avec un beau mariage de couleurs.
Rappelons que cette manifestation est organisée avec la participation de 80 calligraphes algériens et étrangers. On peut citer Daoud Bektache, un expert dans l’art de la calligraphie arabe à Eurseka en Turquie, Youcef Denoune, Salah Chirazad, Farid El Oulay, Mouhamed El Bahirie, un Algérien résidant en Jordanie, Abdelghani El Ani, Yacine Dradra, établi à Paris, et disciple d’El Ani et aussi Mohamed Amzil.

T. L.
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