Action Culturelle Algerienne
 
 
Navigation
ACCUEIL
ARTICLES
ACTUALITÉ CULTURELLE
GESTION CULTURELLE
RÉFLEXIONS/TRAVAUX
INTER-RESSOURCES
LIENS
CONTACT
QUI SOMMES NOUS ?
RECHERCHE

KARIM AÏT OUMEZIANE, CHEF DU DÉPARTEMENT CINÉMA
«Chacun défendra ses intérêts»

Par O.HIND. L'Expression (04/12/2007)

«Il est prévu un accord de production entre l’Algérie et la France. Il s’agira de protéger le cinéaste algérien».

La clôture de «Alger, capitale de la culture arabe» sera marquée par la tenue, fin décembre, du Panorama du cinéma et de l’audiovisuel Alger 2007 qui se déroulera sur une dizaine de jours au niveau des salles de Riadh El Feth et mettra en compétition toutes les productions présentées jusqu’à présent...Rencontrés au siège du commissariat, le chef du département cinéma et son associé Hmed Benkamla, nous dressent le bilan de l’année et ses perspectives.

L’Expression: «Alger, capitale de la culture arabe» tire à sa fin. Peut-on connaître le bilan de votre département s’agissant du cinéma et de l’audiovisuel?
Karim Aït Oumeziane: Nous sommes le 2 décembre 2007. Comme vous le savez l’année de la culture arabe a débuté officiellement le 12 janvier. Le bilan se présente comme suit: 58 produits achevés, réceptionnés jusqu’au 30 novembre 2007, 7 films en post-production, 3 en montage, 8 en tournage et 3 en instance de démarrage. Il s’agit pour ces derniers Les femmes dans la Casbah d’Alger de Yamina Chouikh, l’Andalou de Mohamed Chouikh qui est connu pour ses oeuvres cinématographiques. Il prépare actuellement son montage financier. D’ailleurs, nous profitons de cette occasion pour lui souhaiter un prompt rétablissement car il est malade. Il y a enfin la Comédie musicale de Dahmane Ouzid dont on attend encore le démarrage.

A notre connaissance, certains contrats avec des réalisateurs ont été résiliés d’autant plus que le tournage n’a même pas encore débuté...
Le film de Dahmane Ouzid coûte très cher. Il n’a pas les moyens pour le faire. Il fallait chercher un producteur. Evidemment, s’il ne commence pas d’ici à la fin décembre, il ne le fera pas. Mais on tient beaucoup à cette comédie musicale. On a été très clairs pour les autres. Les contrats qui ont été résiliés, ce sont ceux des réalisateurs qui n’ont pas respecté les clauses fixées. Nous avons commencé à résilier les contrats en fin mai-début juin. Il y avait des films à qui il ne manquait rien pour commencer à tourner. Nous avons résilié Express d’Oran de Rachid Benbrahim, c’est un vieux film qui devait être terminé il y a longtemps. La commission de lecture lui a donné une chance pour qu’il démarre. Il n’a pas respecté les délais du contrat, donc il a été résilié. Il y aussi le film de Benameur Bekhti et de Khalidi.

On croit savoir que le Cnca compte rencontrer le CNC français à l’occasion de la venue du président français Nicolas Sarkozy. Quels seront les principaux axes de travail?
Il est prévu la signature de l’accord de production entre les deux parties. C’est à partir de cet accord que les projets se dérouleront. C’est déjà quelque chose, signer un accord de production entre l’Algérie et la France. Nous sommes prêts à le signer d’autant plus que cela fait deux ans qu’on travaille dessus. On est arrivé à maturation. On s’est mis d’accord sur les clauses du contrat. Evidemment, chacun défend ses intérêts. Les nôtres ce sont ceux du ministère de la Culture et de l’Algérie. Il s’agira de protéger les cinéastes algériens et toute la corporation. Il ne faut pas brader un accord. Premièrement, cela touchera la libre circulation des films.
Deuxièmement, quand il y a un producteur français, il est obligé de prendre un coproducteur algérien. Ce n’est pas comme avant, quand un producteur algérien, résidant en France, a une boîte en France et une autre en Algérie, le film est coproduit par lui-même. Maintenant, si tu es de l’autre côté, tu prends un coproducteur résidant en Algérie qui a une boîte ici. Il s’agit de donner la chance à nos producteurs algériens de travailler...cela ne posera aucun problème sur l’identité du film.

Un mot sur l’Arpa (Association des réalisateurs professionnels algériens) récemment réactivée par Belkacem Hadjadj?
C’est d’abord un apport important pour la profession. D’ailleurs, on compte travailler avec toutes les associations, pas seulement celles pour l’établissement prochaine de cartes professionnelles et même des cartes pour producteurs..

On croit savoir que votre département compte lancer d’ici à la fin de l’année, un Panorama des films qui ont été projetés jusqu’ici. Qu’en est-il vraiment?
Hmed Benkamla (réalisateur): S’agissant de l’événement que notre département, placé sous l’autorité de Mme la ministre de la Culture -président du comité exécutif-, est en train de préparer et dont la date sera communiquée ultérieurement, il a pris l’intitulé de Panorama du cinéma et de l’audiovisuel Alger 2007. Il se déroulera sur une dizaine de jours au niveau des salles de Riadh El Feth comme lieu privilégié, en tant qu’unité de lieu réunissant toutes les commodités pour un tel événement. Ce panorama a pour objectif de faire une rétrospective générale de tous les produits qui ont bénéficié du soutien à la production dans le cadre de «Alger, capitale de la culture arabe», à savoir un programme qui comportait plus de 80 productions dont plus de la moitié a été achevée et diffusée en avant-première. Il manque quelques productions qui sont en cours de finition...Donc tous ces films-là seront présentés, mais sous forme compétitive. Je ne dirais pas qu’il s’agit, à proprement parler, un festival, mais il pourrait préfigurer d’un festival qui aurait une dimension beaucoup plus large. Donc, il y aura la projection de longs et courts métrages, et téléfilms, ainsi que des documentaires. Il y aura un jury pour chaque catégorie. On est en phase de finition du projet. Les deux ou trois meilleurs produits seront récompensés. Mais c’est encore tôt pour m’avancer sur la nature de cette récompense. Cela a pour but de créer l’émulation entre producteurs, créateurs et autres. On compte aussi inviter des réalisateurs maghrébins et/ou du Proche-Orient. Je pense, notamment au Maroc, à la Tunisie et au Liban. L’essentiel pour nous ce n’est pas tant le show, mais la qualité artistique de l’événement...
A l’occasion de ce panorama, l’Arpa programme un séminaire ou atelier sur l’état de la filmographie en Algérie. On prépare aussi, à l’occasion de cet événement, un catalogue général qui rassemblera toutes les informations concernant les films projetés, qui servira d’outil professionnel. Pour plus de détails sur ce «panorama», une conférence de presse sera organisée bientôt et abordera combien chaque réalisateur a perçu comme aide de notre département...Vous saurez tout..

Propos recueillis par O.HIND
Commentaires
Aucun Commentaire n'a été posté.

Ajouter un commentaire
Veuillez vous identifier avant d'ajouter un commentaire.

Evaluation
L'évalutation n'est disponible que pour les membres.

Connectez-vous ou enregistrez-vous pour voter.

Aucune évaluation postée.

Derniers Articles
تاž...
Les co-productions A...
ندا...
Conseil National des...
FDATIC

Connexion
Pseudo

Mot de passe