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MOSTAGANEM
Blibliothèques cherchent gestionnaires
Par : M. O. T. Liberté (13/11/2007)
Ce sont des bâtisses qui ont coûté la bagatelle de 430 millions de centimes au minimum. 100 à 200 millions de centimes ont été consentis pour l’équipement.
Les pouvoirs publics s’entêtent à réaliser des infrastructures socioculturelles, condamnées d’avance à la fermeture. C’est le cas de la wilaya de Mostaganem.
En effet, à la faveur des actions engagées par les pouvoirs publics, et notamment les ministères de la Culture et de l’Intérieur et des Collectivités locales, un nouveau réseau de bibliothèques communales et de centres culturels a été construit à travers la wilaya de Mostaganem. Un réseau
Les pouvoirs publics s’entêtent à réaliser des infrastructures socioculturelles, condamnées d’avance à la fermeture. C’est le cas de la wilaya de Mostaganem.
En effet, à la faveur des actions engagées par les pouvoirs publics, et notamment les ministères de la Culture et de l’Intérieur et des Collectivités locales, un nouveau réseau de bibliothèques communales et de centres culturels a été construit à travers la wilaya de Mostaganem. Un réseau constitué de 9 bibliothèques communales et de 5 centres culturels qui, aujourd’hui, cherchent désespérément de bons gestionnaires.
Ce sont des bâtisses qui ont coûté la bagatelle de 430 millions de centimes au minimum et 100 à 200 millions de centimes ont été consentis pour l’équipement. En matière de gestion de telles structures socioculturelles, l’exemple de l’APC de Bouguirat demeure fort édifiant. Avant même son ouverture au public, la nouvelle bibliothèque, destinée à la population juvénile, a été livrée au pillage. Financée sur le Fonds commun des collectivités locales (FCCL), elle a coûté quelque 430 millions de centimes, assortis d’une rallonge de près de 80 millions de centimes, au titre d’un aménagement destiné à élever et consolider les murs d’enceinte. Au printemps dernier, elle est équipée dans la précipitation, car son inauguration officielle était annoncée pour le 5 juillet. Encore une fois, l’État a mis une enveloppe de 200 millions de centimes pour l’acquisition du mobilier, d’un fonds documentaire et d’un parc informatique constitué de 12 micro-ordinateurs destinés aux jeunes de la localité, en mal d’espaces de loisirs et d’évasion. De temps à autre, on vient s’y servir en équipements et matériels devant relever du patrimoine de l’établissement. Ainsi, des étagères de rangement des ouvrages, la photocopieuse High Tech et des micro-ordinateurs avec accessoires iront doter les services de l’APC, de la Sûreté de wilaya et de la Gendarmerie nationale. Madale le wali ne constatera point le détournement et instruit tous les présidents d’APC concernés à solliciter des postes budgétaires en vue du recrutement d’un personnel spécialisé et qualifié en bibliothéconomie. De même, les APC se doivent de prévoir une enveloppe financière d’au moins 2 millions de centimes sur leur budget annuel en vue de la dotation des fonds documentaires initialement mis en place. Des instructions verbales qui demeurent sans la moindre concrétisation sur le terrain.
Depuis, plus rien ne semble se profiler à l’horizon. L’État persiste à édifier des structures sans âme, destinées à renforcer le parc des établissements fermés.
M. O. T.
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