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Kaïna Cinéma, un soutien indéfectible aux jeunes cinéastes
Des stages de formation sont prévus à Oran, Constantine et Béjaïa

Par : Kamel Amghar (La Tribune -06/09/2007-)

Depuis sa fondation en 2003 par des professionnels du cinéma, l’association Kaïna Cinéma (KC) n’a ménagé aucun effort pour contribuer à la formation d’une nouvelle génération de cinéastes dans l’optique, plus large, de redynamiser ce secteur déterminant de la vie culturelle. Elle est même l’une des rares structures à focaliser entièrement son action sur ce volet pour, ainsi, s’inscrire dans l’avenir. Producteurs, réalisateurs, techniciens et comédiens qui forment ce collectif partagent une passion commune pour le septième art, et œuvrent de concert à redonner au cinéma algérien son lustre d’antan. L’association, initiatrice des Journées cinématographiques de Béjaïa (JCB), affiche déjà un riche palmarès, dont plusieurs séminaires de formation, des ateliers d’apprentissage, des conférences et des tables rondes thématiques. Une brochette de jeunes cinéastes, qui y ont fait leurs premières «armes», commence déjà à émerger dans le court et le moyen métrage. En marge des quatre premières éditions des JCB, des dizaines de férus, venant des quatre coins du pays, ont été initiés à l’animation de ciné-club par des spécialistes locaux et étrangers. L’objectif étant de redonner aux salles obscures, pour l’essentiel à l’abandon, un semblant de vie. Les métiers du cinéma, les techniques de réalisation, l’analyse filmique et la critique ont été également au centre des préoccupations de l’association. «Il s’agit de commencer à la base pour créer les synergies indispensables entre tous les intervenants dans la filière cinématographique. Les auteurs, les réalisateurs, les producteurs, les comédiens et les techniciens, à eux seuls, ne peuvent véritablement réunir tous les ingrédients nécessaires. Il y a aussi la diffusion, l’animation et la communication pour remobiliser le public et le fidéliser. Il faut intégrer tout ça pour que ça marche», explique Habiba Djahnine, l’une des animatrices de Kaïna Cinéma. Au mois de juillet dernier, Kaïna Cinéma, en collaboration avec SOS Bab El Oued d’Alger, a encadré un cycle de formation sur les techniques de réalisation et de montage au profit d’une dizaine de stagiaires. KC, en partenariat avec l’association Santé de Sidi L’Houari (SSH), s’apprête à encadrer un autre stage de sensibilisation et d’initiation aux métiers du cinéma à Oran. Le séminaire, qui s’étalera du 7 au 12 septembre à la cinémathèque de la capitale de l’Ouest, comprend trois ateliers complémentaires.
Le premier est dédié à la réalisation. Il s’agit de concevoir en exercice pratique un documentaire collectif sur le thème du portrait musical. La programmation est le thème retenu pour le second atelier.
Analyser différents genres de création audiovisuelle (documentaires de création, captation de spectacles vivants), commenter des programmes télévisuels, des films d’entreprises et des spots publicitaires, ainsi que la présentation et l’animation de débats autour d’un film (thématique, esthétique, technique…) sont au menu de ce groupe de travail.
Le troisième atelier sera consacré à la communication et au travail interassociatif comme la mise en place d’un réseau local de ciné-clubs associatifs et scolaires, le développement des échanges socioculturels et la fidélisation du public autour de ces ciné-clubs. Un riche programme qui suscitera certainement l’intérêt des cinéphiles d’El Bahia. Un autre regroupement est également prévu à Constantine du 27 octobre au 1er novembre prochain. L’association constantinoise, 100% culture, le centre socioculturel «Plateau Mistral-Eaux-Claires» de Grenoble et Kaïna Cinéma sont les trois partenaires de cette manifestation. La formation, la création, la diffusion et l’échange seront au menu de cette activité qui sera encadrée par des professionnels algériens et français. Des projections de films sont au programme, et les créations d’ateliers seront montrées au public à la fin du séminaire. Du 2 au
6 novembre, ce sera au tour de la ville de Béjaïa d’abriter la première édition «des rencontres du film documentaire» avec un programme de formation pour 10 stagiaires. Le stage abordera l’écriture documentaire, l’initiation aux techniques de tournage, la critique et les apports théoriques sur le cinéma documentaire.
Il sera suivi de deux autres sessions : le tournage des sujets retenus (au mois de mars prochain) et le montage des films en question (au mois de mai). Kaïna Cinéma compte, d’ores et déjà, pérenniser ce rendez-vous automnal du film documentaire. «Ce sera un rendez-vous annuel. D’abord, pour former à chaque fois de nouveaux candidats et, ensuite, pour promouvoir ce genre de production cinématographique qui manque terriblement d’espaces de promotion et de diffusion en Algérie», promet Habiba Djahnine, qui accorde un intérêt particulier à la formation et au soutien des jeunes cinéastes. «Ils symbolisent l’espoir», tient-elle à ajouter en guise de conclusion.

K. A.

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