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Marché de l'art
L’ouverture s’impose

Par : Idir AMMOUR. L'Expression (26-08-2007)

Il est temps de bouger, car la pérennité de l’art et de son marché dans notre pays en dépend.

L’anarchie de la diffusion de l’art un peu partout dans des conditions qui manquent de professionnalisme et qui ne respectent pas les règles, confirme de façon insistante l’importance cruciale de l’existence d’un véritable marché de l’art. La peinture et les arts plastiques en général ne peuvent évoluer sans marché.
Ce dernier doit être régulé par les normes et les lois correspondant à celles adoptées dans les galeries et les compagnies des pays prospères artistiquement. Et pour mettre fin à ce bricolage et permettre également de réguler une situation en pleine «mutation», marquée par la multiplication de galeries d’art où l’oeuvre du débutant se vend au prix de celle du maître. «La première vente aux enchères officielle sera organisée au cours du premier trimestre 2008 à Alger», a précisé le secrétaire général de l’Unac en marge de la 3e édition du Salon méditerranéen des arts plastiques qui s’est déroulé à Oran.
«L’institutionnalisation du marché de l’art en Algérie donnera lieu à la cotation réelle, par des experts en la matière et des artistes, en fonction de leur niveau et de la qualité de leurs oeuvres», a souligné M.Aroussi. Il fera savoir, à ce titre, qu’«un inventaire sera dressé chaque année dans un catalogue destiné aux amateurs et collectionneurs intéressés par l’acquisition d’une toile ou autre objet d’art». Outre la capitale, Alger, la possibilité de déplacement du lieu de la vente aux enchères vers d’autres pôles culturels, tels ceux d’Oran, Constantine et Biskra, est également envisagée, a signalé le responsable de l’Unac. M.Aroussi a annoncé, en outre, que, «lors de l’édition prochaine, de nouvelles publications sur l’histoire et les grands noms des arts plastiques verront le jour, elles offriront aux lecteurs un panorama authentique de l’art algérien».
Ce contrôle pourrait être bénéfique pour la protection du patrimoine artistique national, si et seulement les dispositions réglementaires prises à l’avenir, étaient souples, claires et transparentes.
Les professionnels reprochent au ministère de la Culture son manque d’implication et l’ambiguïté de ses dispositions concernant l’art et son marché. Il est temps de bouger, car la pérennité de l’art et de son marché dans notre pays en dépend.
A bon entendeur!

Idir AMMOUR

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