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L’idée a été défendue par les artistes plasticiens
Les arts plastiques dans les écoles ?

Par : Samir Ould Ali. La Tribune (26-08-2007)

La majorité des visiteurs du salon, des néophytes, sont restés perplexes devant l’étrangeté et la singularité des sculptures modernes qui échappent à tout ce qu’ils ont l’habitude de voir. D’où, a-t-on insisté parmi les participants, la nécessité de porter ces arts dans les écoles et de permettre aux élèves de découvrir le monde de la peinture et de la sculpture et ses évolutions

En marge du troisième Salon méditerranéen des arts plastiques, qui a été clôturé mercredi dernier à Oran, une idée semble faire son chemin dans l’esprit de certains artistes peintres : organiser des expositions dans les écoles aux fins d’initier les élèves à cet art quasi inconnu en dehors des milieux artistiques. Pour beaucoup, l’idée est riche tant l’école algérienne se trouve depuis des années dépourvue aussi bien d'activités sportives que culturelles. «Actuellement, les écoliers sont soumis à un lourd programme pédagogique mais, en parallèle, ils n’ont droit à aucune activité culturelle qui leur permette d’exprimer leur sens artistique», a déploré l’un des participants au Salon des arts plastiques. «Ce qui n‘était pas le cas, il y a quelques années lorsque nous pouvions nous épanouir dans des cours de dessin, de peinture ou de musique. C’est malheureux mais c‘est ainsi», ajoutera-t-il.
Lors de cette exposition collective qui a réuni différentes expressions plastiques, beaucoup de curieux (et non pas des amateurs) se sont déplacés au palais de la Culture pour découvrir cet art étrange qui permet aux plasticiens de créer des sculptures non pas seulement dans ces matières «classiques» que sont le bois, la pierre ou le bronze, mais en amalgamant divers objets hétéroclites : une chaussure, un lustre, des lampes, des pièces mécaniques, des bouts de ferrailles… «Je ne comprendrais jamais cet art», avoue un curieux d’une vingtaine d’années, pour lequel seule une statue telle qu’il en a toujours vu peut constituer une sculpture. «Mais il est vrai que ces sculptures font naître en moi une certaine émotion, un truc indéfinissable que je ne saurais qualifier», confiera-t-il. Sens artistique ? «Je ne sais pas. Je n’ai jamais été porté sur la peinture ni sur la sculpture. Je ne saurais faire la différence entre impressionnisme et surréalisme. A peine si j’arrive à apprécier les paysages», répond notre visiteur. Comme ce jeune curieux, la majorité des visiteurs au palais de la Culture sont restés perplexes devant l’étrangeté des produits exposés. «Du ch’kilisme [breloque]», ont commenté certains pour qualifier cet art singulier qui échappe à tout ce qu’ils ont l’habitude de voir. D’où, a-t-on insisté parmi les participants, la nécessité de porter ces arts dans les écoles et de permettre aux élèves de découvrir le monde de la peinture et de la sculpture et ses évolutions.
Rappelons que cette édition du salon a vu la participation de plus de quarante artistes peintres, une douzaine de France, d’Italie, d’Espagne, du Liban, de Syrie, de Tunisie et d’Egypte.

S. O. A.
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