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Le Festival de musiques actuelles égaye Guelma
Pour sa deuxième édition ouverte mercredi dernier
Le Festival de musiques actuelles égaye Guelma

Par : Farida Belkhiri (La Tribune -18/08/2007-)

Les premières soirées se sont déroulées dans une ambiance très juvénile. C’est un public particulièrement heureux qui a reçu chez lui les chanteurs algériens

La deuxième édition du Festival national de musiques actuelles a été inaugurée, mercredi dernier, au théâtre antique de la ville de Guelma. Comme la majorité des villes algériennes, celle-ci est touchée par la «pauvreté» culturelle et ce festival constitue un véritable événement pour tout l’est du pays et qui attire non seulement les habitants de cette ville mais également ceux des autres wilayas, comme Annaba, Constantine et même Tizi Ouzou. «Nous avons choisi Guelma pour le déroulement de la deuxième édition du Festival national de musiques actuelles parce que toutes les conditions sont réunies pour la réussite de cette manifestation. Tout d’abord, Guelma est un terrain vierge, les manifestations culturelles étant très rares, et est bien positionnée dans la région est du pays, à proximité de villes touristiques comme Annaba. Ensuite, il y a le lieu du festival, qui est le théâtre antique romain, le mieux conservé par rapport au théâtre de Timgad et celui de Djemila. Enfin, les habitants de la ville sont assoiffés de ce genre de manifestations, ainsi que ceux des villes environnantes qui se déplacent rien que pour le festival», explique Nazih Berramdane, commissaire du festival, qui s’inscrit dans le cadre de la manifestation Alger, capitale de la culture arabe 2007. En effet, le théâtre antique, implanté en plein centre de la ville de Guelma, est accessible et le transport ne constitue pas une tracasserie, comme il l’est pour Timgad ou Djemila. «Cela fait longtemps que notre ville n’a pas accueilli une manifestation musicale de cette envergure. Il y a environ quatre ans de cela, des soirées au théâtre ont eu lieu. Mais ces soirées étaient animées par des artistes locaux qui ne sont pas connus par rapport à ceux qui font l’affiche à ce festival», confie une des spectatrices présente aux premières soirées du Festival national de musiques actuelles qui se poursuivra jusqu’à lundi prochain. Un public très nombreux, les familles au premier rang, a ainsi investi les gradins du théâtre antique. Pour l’occasion, les organisateurs ont proposé un programme essentiellement jeune, avec du rap, du rock, du rock gnawi, du hip hop et évidemment du raï. «Nous avons préparé un menu qui répond à la particularité de ce festival sur les musiques actuelles. Il s’agit de valoriser ce que nous avons comme musiques de jeunes considérées comme musiques actuelles selon le concept algérien», ajoute le commissaire de ce festival. Les premières soirées se sont déroulées dans la bonne ambiance, très juvénile, sans tomber dans l’excès. C’est un public particulièrement heureux qui a reçu chez lui les chanteurs algériens connus sur le territoire national et qui se font rares dans la région, entre autres, Mohamed Lamine, le groupe de jeunes Djemaoui Africa, la groupe El Djezma et Katchou. Il attend impatiemment la suite du programme avec, ce soir, Houari Dauphin, chab Kh’lass, le groupe Arabica, El Sakia et le groupe Finomen de Skikda.

F. B.

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