2ème édition du Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi Ouzou
2ème édition du Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi Ouzou
Moins d’argent, moins de pays, plus de qualité ?
Par : Lakhdar Siad (La Tribune. 02/08/2007)
La deuxième édition annuelle du festival arabo-africain qu’organise la wilaya de Tizi Ouzou a débuté cette semaine avec une participation moins importante des pays concernés, même si les organisateurs tablent beaucoup plus sur la «qualité» des prestations artistiques des troupes prévues dans le dense programme de ce nouveau «round» de danses autochtones et leur «impact sur les rapports entre populations de continents et de cultures différents». La manifestation qui a été lancée avec moins de faste que l’an dernier a néanmoins donné lieu à un certain dynamisme au niveau des sites retenus pour le déroulement du festival, notamment dans les villes «historiques» et les villages de la région de Kabylie.
Placé cette année sous le slogan «paix et dialogue des cultures», le festival sera animé par au moins 500 participants, dont 420 danseurs venus d’Afrique et d’Orient. Pour faire face aux besoins du festival, une réunion a regroupé plusieurs responsables de la wilaya, selon le commissaire du festival et directeur de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou, M. Ould Ali El Hadi, qui a indiqué lors d’un point de presse la veille du coup d’envoi des programmes que «la réussite du festival dépend du niveau d’implication de l’administration, des autorités locales et des organisations de la société civile».
Le nettoyage de la ville et des sites a constitué l’essentiel de l’ordre du jour de la rencontre. La nouvelle cité Hasnaoua 4 de l’université Mouloud Mammeri qui accueille les participants a été préparée à cet effet malgré quelques «manques» dus à l’architecture de l’infrastructure même. D’autre part, le volet financier du festival, un véritable casse-tête dans ce genre de manifestation, est considéré comme l’élément clé qui a freiné l’engouement des organisateurs du programme d’aller plus loin que l’an dernier, selon une source proche du commissariat du festival. Avec 1,2 milliard de centimes du ministère de la Culture et les 800 millions de centimes récoltés auprès de sponsors, les organisateurs ont été sûrement amenés à revoir à la baisse leurs ambitions cette fois-ci. Une situation qui expliquerait peut-être la réduction du nombre de confirmations de pays susceptibles de prendre part à la manifestation.
Aussi, pour «combler» le budget, il est prévu pour cette deuxième édition l’organisation de galas «à des prix symboliques de 100 à 150 DA» avec la participation des vedettes de la chanson algérienne.
